Une fois dépassée la schell, le cimetière , une route ponctuée par de nombreux nids de poules conduit à la fontaine des gazelles , au "Baranco Mohamed et au Cap Carbon. Cinq ou six cabannons et un bar sont là . Ils ont poussé comme tous les bidons villes, avec un grand souci de liberté avec la mer généreuse à cinquante mètres , avec le soleil à profusion; berçés par les vagues; en respirant l'iode à pleins poumons; loin d'Arzew , juste assez pour entendre les mouettes rentrant le soir pour nourrir leurs oisillons. Les bons pécheurs y passaient la nuit à leur poste pour leur plaisir mais aussi pour arrondir les fins de mois. Des "Robinsons" capables de refuser la civilisation pour un paradis véritable joyau de la nature que garde jalousement le phare, jours et nuits, comme une bougie de Noël. qui promet le Paradis
C'est dans ce cadre que j'ai grandi, que j'ai choisi les meilleurs oursins de la méditerrannée , qu 'avec mon frère Raymond nous avons effectué nos premières plongées sous marines et piqué quelquues beaux mérous.
lundi 17 septembre 2007
dimanche 16 septembre 2007
21 La source Saint Antoine: Bouzenette
A la bonne saison notre balade préférée: La source Saint Antoine. Pour y aller l'après - midi, nous préférions le Jeudi . nous donnions rendez-vous aux fammilles Gay et Costopoulos avec leurs enfants .Au printemps, nous étions outillés pour cueuillir les asperges, les coquelicots, la salade des champs , les boutons d'or . Après les pluies d'automne nous allions aux escargots au fenouil pour préparer les olives cassées.
A l'heure du goûter: la "Fougasse" , fabrication Polognia, les tablettes de chocolat Meunier , achetées chez Beltra, sont tiréés du sac; les bancs d
e la source reposent les mamans pendant que les enfants vont se désaltérer à l'intérieur de la source Saint Antoine . nous utilisiont les verres mis à la disposition des promeneurs par le responsable. La fraîcheur des lieux nous engageait à prolonger le plaisir de boire, et d'observer la limpidité de l'eau précieuse légèrement gazeuse qui sortait de la roche humide
A l'epoque la pénurie du précieux liquide obligeait la population aux corvées d'eau. ; "bouzenette"le simplet du village assurait l'ordre à la fontaine de l'église face à la pharmacie Villot :un vrai calvaire nous avions peur de Bouzenette et de son gros bâton.
A l'heure du goûter: la "Fougasse" , fabrication Polognia, les tablettes de chocolat Meunier , achetées chez Beltra, sont tiréés du sac; les bancs d

A l'epoque la pénurie du précieux liquide obligeait la population aux corvées d'eau. ; "bouzenette"le simplet du village assurait l'ordre à la fontaine de l'église face à la pharmacie Villot :un vrai calvaire nous avions peur de Bouzenette et de son gros bâton.
vendredi 14 septembre 2007
20 Le front Populaire
Arzew 1936
Nous vivons à l'heure du front populaire: du retour de la chasse à la pêcherie en passant par la rue Denfert le drapeau rouge flotte; alors qu'en passant par la rue d'Isly, le drapeau bleu blanc rouge est déployé.
Les enfants s' amusent bien à chaque défilé quelle que soit la couleur politique des parents ils ne savent pas s'ils doivent brandir le poing gauche fermé ou la main droite ouverte .
C'est dans ce climat que j'ai appris par mimétisme :l'internationale... et la marseillaise sans savoir à quel moment ou à quel chef d' orchestre je devais obéir.
Nos parents riaient devant ces confusions c'était Cloche- Merle avant l'heure
Les festivités se terminaient derrière le "Zing" devant un lait de panthère: (une anisette) à la jonction de la rue Denfert et de la rue d'Isly: chez Marchado.
Nous vivons à l'heure du front populaire: du retour de la chasse à la pêcherie en passant par la rue Denfert le drapeau rouge flotte; alors qu'en passant par la rue d'Isly, le drapeau bleu blanc rouge est déployé.
Les enfants s' amusent bien à chaque défilé quelle que soit la couleur politique des parents ils ne savent pas s'ils doivent brandir le poing gauche fermé ou la main droite ouverte .
C'est dans ce climat que j'ai appris par mimétisme :l'internationale... et la marseillaise sans savoir à quel moment ou à quel chef d' orchestre je devais obéir.
Nos parents riaient devant ces confusions c'était Cloche- Merle avant l'heure
Les festivités se terminaient derrière le "Zing" devant un lait de panthère: (une anisette) à la jonction de la rue Denfert et de la rue d'Isly: chez Marchado.
lundi 10 septembre 2007
19 15 Août: La fête d'Arzew
Avec son camlon à ridelles, Mr de Rivas nous conduit à la fête .. Nous quittons tôt Damesme afin d'être au premier rang, près des muisiciens . Au retour de la chasse le bruit des manèges , des animations, des chansons à la mode nous excite.Les guilandes multicolores de la rue d'Isly éclairent les trottoires, les drapeaux flottent dans les illuminations. Du coté de l'esplanades les enfants jouent avec toutes srotes de pétards. nous avançons au ralenti . Une déviation nous dirige vers les remparts . les musiciens règlent leurs instruments Une fumée de brocchettes odorantes coiffe la citée joyeuse..Des marmots dégustent des barbes à papa ou des glaces" d'à cinq".Les barraques , les lotteries , exposent leurs lots , Les roulettes rutilantes crépitent, les carabines claquent pour casser des pipes ; Les confétis volent, le serpentins multicolors jaillissent dans la foule.
Tous les coeurs battent au rythme de la fête, le bonheut est dans l'air . La lune danse sur les flots , La jeunesse sème les promesses de Mariage . Le feu d'artifice traditionnel et non moins grandiose donnera le signal d'une vie joyeuse.
Tous les coeurs battent au rythme de la fête, le bonheut est dans l'air . La lune danse sur les flots , La jeunesse sème les promesses de Mariage . Le feu d'artifice traditionnel et non moins grandiose donnera le signal d'une vie joyeuse.
dimanche 9 septembre 2007
18 Bonites au goût amer .La fontaine des Gazelles
bonne nouvelle !
Le temps est Favorable,la mer est calme, le vent d'est est tombé, les bancs de bonites sont rentrés dans la baie d'Arzew. la bonne nouvelle court sur les quais.Les pécheurs affutent leurs outils ; traines , filets, bateaux, les appâts ( sardines).
On entend partout
--Vamos maniana !!! (Allons demain)
--A qué hora? (A quelle heure)
--Pépico! avisar Miguel y sous primo.( Joseph avertis Michel et son coudin)
Le lendemain après une journée harassante les pointus reviennent pleins à ras-bord. les barques sont attendues à la pêcherie les poissons reluisent sur les ponts, les calles sont pleines.
Les traits sont tirés mais les visages ont le sourire.les clients sont là.
L'argent aussi? Mais.... mais il y a trop de poissons! c'est une denrée périssble!
La rumeur enfle sur les quais: il faut faire quelque chose !
Allons vendre la cargaison à Oran! annoncent les plus entreprenants
partons de suite le poisson n'attend pas!
Une équipe décide de partir par la mer et le cap Carbon.
Pour être les premiers, une équipe audacieuse prend la mer sur un pointu surchaégé...
Mauvaises nouvelles.
Le lendemain matin, les copains s'inquiètent de ne pas avoir de nouvelles de l'expédition
Les courageux, les intrépides n'ont pas franchi le cap Carbonaprès lphare et l Fotaine des Gazelles: Les recherches permetttent de retouver la barque fracassée sur les rochers. quelques jours plus tard ,deux corps sont rejetés par la mer: le vent du nord-Est a déjoué le projet des "Travailleurs de la Mer".
Un enterrement de première classe est organisé. toute la cité accompagne les victimes à l'église et au cimetière: les marins, les délégations, les familles pleurent...
" La mer a eu le dernier mot"
Le temps est Favorable,la mer est calme, le vent d'est est tombé, les bancs de bonites sont rentrés dans la baie d'Arzew. la bonne nouvelle court sur les quais.Les pécheurs affutent leurs outils ; traines , filets, bateaux, les appâts ( sardines).
On entend partout
--Vamos maniana !!! (Allons demain)
--A qué hora? (A quelle heure)
--Pépico! avisar Miguel y sous primo.( Joseph avertis Michel et son coudin)
Le lendemain après une journée harassante les pointus reviennent pleins à ras-bord. les barques sont attendues à la pêcherie les poissons reluisent sur les ponts, les calles sont pleines.
Les traits sont tirés mais les visages ont le sourire.les clients sont là.
L'argent aussi? Mais.... mais il y a trop de poissons! c'est une denrée périssble!
La rumeur enfle sur les quais: il faut faire quelque chose !
Allons vendre la cargaison à Oran! annoncent les plus entreprenants
partons de suite le poisson n'attend pas!
Une équipe décide de partir par la mer et le cap Carbon.
Pour être les premiers, une équipe audacieuse prend la mer sur un pointu surchaégé...
Mauvaises nouvelles.
Le lendemain matin, les copains s'inquiètent de ne pas avoir de nouvelles de l'expédition
Les courageux, les intrépides n'ont pas franchi le cap Carbonaprès lphare et l Fotaine des Gazelles: Les recherches permetttent de retouver la barque fracassée sur les rochers. quelques jours plus tard ,deux corps sont rejetés par la mer: le vent du nord-Est a déjoué le projet des "Travailleurs de la Mer".
Un enterrement de première classe est organisé. toute la cité accompagne les victimes à l'église et au cimetière: les marins, les délégations, les familles pleurent...
" La mer a eu le dernier mot"
samedi 8 septembre 2007
17. Le retour de la pèche

Raymond et moi devions rentrer vers midi après la partie de pêche à la plagette .Nous pêchions de poissons qui remplissaient rapidement nos sceaux métalliques
Au retour sous les palmiers face à l'école des soeurs, nous rencontrâmes les copains qui jouaient aux billes . Ces derniers nous invitèrent à les rejoindre . lls convoitaient nos "biscaillins"
Pendant la partie la tension monta... Il fallait gagner des billes !! Jeanot Lopez , le fils d'Annica notre concierge reçu de Raymond, mon aîné, un coup de sceau allourdi par son contenu sur la tête .
Jeanot saigna énormément et les copains le conduisirent à la pharmacie Villot toute proche , il reçu les premiers soins pendant que les autres allèrent chercher sa maman Annica . Celle ci arriva précipitamment, tomba dans les pommes à la vue de son fils ensanglanter . Le sang coulait de sa tête , entrait par le col de la chemise et ressortait par le bas de son short le long de sa jambe.
Le pharmacien du désormais soigner deux personnes .
La maman revenu de ses émotions cria dans la rue d'Isly :"-Raymond tu as tué mon fils "
Mémé Jeanne, ma mêre, entendant la concierge, decida d'emmenner Jeanot chez le docteur Miquelle Mayer .Il jugea que la situation n'avait rien de grave. Jeanot pu rentrer à la maison après quelques soins .
Au retour sous les palmiers face à l'école des soeurs, nous rencontrâmes les copains qui jouaient aux billes . Ces derniers nous invitèrent à les rejoindre . lls convoitaient nos "biscaillins"
Pendant la partie la tension monta... Il fallait gagner des billes !! Jeanot Lopez , le fils d'Annica notre concierge reçu de Raymond, mon aîné, un coup de sceau allourdi par son contenu sur la tête .
Jeanot saigna énormément et les copains le conduisirent à la pharmacie Villot toute proche , il reçu les premiers soins pendant que les autres allèrent chercher sa maman Annica . Celle ci arriva précipitamment, tomba dans les pommes à la vue de son fils ensanglanter . Le sang coulait de sa tête , entrait par le col de la chemise et ressortait par le bas de son short le long de sa jambe.
Le pharmacien du désormais soigner deux personnes .
La maman revenu de ses émotions cria dans la rue d'Isly :"-Raymond tu as tué mon fils "
Mémé Jeanne, ma mêre, entendant la concierge, decida d'emmenner Jeanot chez le docteur Miquelle Mayer .Il jugea que la situation n'avait rien de grave. Jeanot pu rentrer à la maison après quelques soins .
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